dimanche 14 avril 2013


2 commentaires:

ocle paul a dit…

en effet, onc'texier a raison moussaillons : l'histoire nous apprend qu'après le dessin utopique, libertaire, gauchisant et velu des 60s et pré-70s arrive le dessin voyou (punk en langage grand-breton) en 77 qui rejette toute forme de futur avec pour espoir une anarchie salvatrice et de bon aloi.

mais il sera dévoyé par le dessin carriériste motivé par l'argent, sous l'influence délétère de thatcher (rust in hell, iron lady), reagan et des yuppies, lors des 80s, le creux de la vague de l'émancipation de l'illustration.

puis vint le dessin-réalité, tout axé sur le spectacle et le paraître, et d'aucun pensèrent que l'illustration était finie à jamais.

heureusement, matelots, une nouvelle génération s'élève et porte haut le dessin de demain*, avec fierté et émotion, ce qui peut expliquer ce léger tremblement de la main sur certains modelés.

merci o.texier pour ce relevage de flambeau.

oncle paul
historien à pipe

*unfortunately, personne ne l'entendra crier dans le cyber-espace**.

**mais l'effort, parce que vain, est élégant à ça façon.

OTexier a dit…

Cher Oncle,

et pour vous vraiment, un GRAND merci pour cette analyse brillante !

Les générations futures sauront s'en souvenir !

Olivier T.